Thursday, October 29, 2009

ROSEMARY'S BABY THEME



Spooky!!!!!
Top ten films that spooked me (for various reasons):
1- Rosemary's baby (by Roman Polanski because of the old lady and the lullaby)
2- The Shining (by Stanley Kubrick because of Danny's voice mostly)
3- Freaks (by Tod Browning = "one of us?")
4- Carne (by Gaspar Noé = total nightmare)
5- W (by Oliver Stone = guess why!!!)
6- Fatal attraction (by Adrian Lyne = rabbit + Glenn Close = lethal combination)
7- The fly (by David Cronenberg = I hate flies)
8- The believers (by John Shlesinger = people who believe scare me)
9- The believer (by Henry Bean = see above)
10- Deliverance (by John Boorman = talala lala lala lala....)

Wednesday, October 21, 2009

THE SEPTEMBER ISSUE ****


The September issue could be called the September tissue : what a tear-jerker of a documentary! It will make you cry whether it is out of sadness or because you're laughing so hard at the poor spectacle of glossy nonsense. Poor little Anna Wintour, the icon of American Vogue magazine is all fringe/bangs whatever you call the curtain of hair desperately trying to hide her face along with huge sunglasses à la house-fly but there is a reason: the poor thing didn't live up to her father's high expectations, it is quite clear and her siblings are "amused" by what Anna does for a living! Amused! ... oh the hurt on Anna's face! The excellent documentary by R.J Cutler follows the making of Vogue's September issue, the fashion bible (3/4 ads, 1/4 filling) precisely the 2007 one and thickest in Vogue history with Sienna Miller on the cover ("all teeth and bad hair" according to Grace and Anna, the fierce rulers of Vogue). "The Devil wears Prada" was a fiction attempt at portraying Anna Wintour but even the magnificent Meryl Streep cannot render the "bored look" made in Wintour: the one that turns designers into mush, poop, mud. This killer look is amazing and so is Anna Wintour but I guess she also has a strange karma: she is feared by the fashion world but at home, she is the silly one doing an "amusing" job. As Bee (Anna's daughter) puts it: "I'm not interested in the fashion world. I am going to law school." Anna is proud, Anna is hurt.
The second fiddle to Anna's tune is Grace Coddington : the great stylist, master of the romantic and creative photo shoots was once a beautiful model before a car crash shattered her beauty and her modeling career. She is beautiful, in a Vivienne Westwood kind of way, but she too has issues that will require tissues. Ah.. Vogue! Grace and Anna are the Javotte and Anastasie of Cinderella Vogue and they are surrounded by interns who look like zombies, editors who look like ghosts and groupies who look so ridiculous it will make you cry some more! The September issue is like a train wreck: painful to watch but you cannot stop watching!
PS: yes, Javotte and Anastasie are Cinderella's mean sisters and I do read Vogue every month!

The September issue vous fera fondre en larmes: de rire ou de douleur! Pauvre petite Anna Wintour, l'icône royale du magazine Vogue américain est toute en franges et lunettes de soleil de mouche, mais c'est pour mieux cacher son désarroi : dans sa propre famille, on trouve la carrière d'Anna "amusante" ! Cet excellent documentaire par R.J Cutler suit la réalisation du numéro de Vogue de Septembre 2007, un pavé consacré aux nouvelles collections et fait de 3/4 de pubs et 1/4 de contenu varié, souvent en couleurs avec en couverture une Sienna Miller "toute en dents et chevelure pas au point" si l'on en croit les commentaires de Grace and Anna, les deux divas à la tête du magazine. "Le diable s'habille en Prada" abordait déjà le thème sous l'angle de la fiction mais même la magnifique Meryl Streep ne peut pas balancer le regard "je m'ennuie à mourir" made in Wintour : un regard que redoutent tous les créateurs de mode. Etrange destin que celui de Anna Wintour : elle est crainte et adulée par le monde de la mode mais à la maison, on ne la prend pas au sérieux. Comme Bee, la fille d'Anna, le fait gentiment remarquer "Ce monde là ne m'intéresse pas vraiment. Je vais faire des études de droit." Anna écoute: elle est fière et blessée à la fois.
Grace Coddington est le deuxième violon de cette symphonie en Vogue majeur : la styliste de génie, la reine des mises en scène romantiques pour séances photos génialement créatives, c'est elle. Elle était mannequin avant qu'un accident de voiture ne mette un terme à sa carrière mais la mode, c'est son rayon. Elle est belle dans un style Vivienne Westwood et elle ne laisse pas marcher sur les pieds ni impressionner par Anna Wintour avec laquelle elle travaille depuis plus de 20 ans. Ah.. Vogue! Grace et Anna sont les Javotte et Anastasie de Cendrillon Vogue et elles sont entourées d'internes qui ressemblent à des zombies, de rédactrices qui ressemblent à des fantômes et de groupies qui sont tellement ridicules qu'ils ne ressemblent à rien. Regarder "The September issue" est comme regarder une collision en chaîne: on ne devrait pas regarder mais quelque part, on est comme hypnotisé!
PS: oui, Javotte et Anastasie sont les méchantes soeurs de Cendrillon et je lis Vogue tous les mois.

Thursday, October 8, 2009

COCO BEFORE CHANEL ***


Besides a sharp mind, sharp looks and sharp little scissors, it seems that Coco Chanel didn't have much going for her when she grew up in provincial gloom. Thank god for a few rich barons and Anne Fontaine who chose Audrey Tautou, stripped her from her passé Amélie look to channel the Coco for good! In an almost Campionnesque way, she brings depth and fragility to the French icon by cutting into the social fabric that allowed Coco Chanel to become one extraordinaire and revolutionary icon of haute-couture. From a broken heart comes the proverbial little black dress and all is said. Forget the lame US biopic with an annoying Shirley McLaine (think Julia Roberts in the role of Segolène Royale and you'll understand why casting is crucial to movies), Anne Fontaine's treatment of Chanel's early years is a beautiful portrait of a lady.

Elle avait de l'esprit, un look et des petits ciseaux bien pointus mais à part ça, Coco Chanel n'avait pas un avenir glorieux devant elle en grandissant dans une province étriquée et dans un milieu défavorisé. Grâce à quelques barons riches et Anne Fontaine qui a eu la bonne idée de choisir Audrey Tautou, de lui enlever sa panoplie Amélie qui lui collait un peu trop à la peau pour la faire entrer dans la peau et dans l'âme de la géniale créatrice de mode, tout est dit et Coco revit! Dans un style vaguement Campionnesque, Anne Fontaine apporte une profondeur et une certaine fragilité à cette icône de la mode 100% crème fraiche en taillant de biais dans le tissu social de l'époque qui a permis à Coco Chanel de devenir une créatrice de mode révolutionnaire dans une France encore engoncée dans ses froufrous, ses préjugés et ses collets montés. D'un coeur brisé est né la célèbre petite robe noire! C'est ça, la révolution! On oubliera facilement l'adaptation Américaine de la vie de Coco avec une pénible Shirley McLaine (autant imaginer Julia Roberts dans le rôle de Ségolène Royale) pour apprécier ce joli film d'Anne Fontaine, ce joli portrait d'une lady.

Saturday, October 3, 2009

The Invention of Lying


Brought to you by Ricky Gervais whose series Extras revealed his pugdiness, his british sense of cynical humor and his talent, The Invention of Lying tells the story of a world where truthiness reigns! In Liar Liar, Jim Carrey was a liar lawyer pants on fire who for a day was forced to tell the truth in order to win back his son’s love and trust. In The Invention of Lying, the character played by Ricky Gervais relies on lies to win the heart of the woman he loves making fun of religion, wealth, happiness, hospices and Coca Cola along the way. With Jennifer Garner (who definitely has looks and brains), Tina Fey, Rob Lowe and I swear I saw Edward Norton but he is not in the credits!

Réalisé par Ricky Gervais, l'acteur comique Anglais révélé par l'excellente série télévisée Extras, The Invention of Lying se passe dans un monde qui ne connait pas le mensonge. Dans Liar Liar, Jim Carrey jouait le rôle d'un avocat menteur condamné à ne dire que la vérité afin de pouvoir regagner la confiance et l'amour de son fils et dans The Invention of Lying, c'est un peu le contraire: le personnage que joue Ricky Gervais a recours au mensonge pour pouvoir conquérir le coeur de la femme qu'il aime. Au passage la vérité et le mensonge se heurtent à la religion, aux croyances imbéciles, au bonheur, à l'argent, aux hospices et au Coca-Cola pour n'en citer que quelques uns! On rit beaucoup. Avec Jennifer Garner, Tina Fey, Rob Lowe et je pourrais jurer avoir vu passer Edward Norton à moins qu'il ne s'agisse d'un sosie.