Friday, November 28, 2008

AUSTRALIA ***


Any story with the words songlines, walkabout and dreams talks to me so but "Australia", Baz Luhrman's big saga with Nicole Kidman and Hugh Jackman did not. It's not a very good film because it is an hybrid between epic, romance, cartoon, ad and soap opera, never finds its voice, never finds its identity. Nicole Kidman and Hugh Jackman are a terrible screen-couple, there is no chemistry between them and besides, it is a bit like imagining Hulk and Olive Oyl having an affair... far from sexy, really. I did enjoy Nicole Kidman interpretation of Over the rainbow which was probably the most enjoyable moment in the film. As far Hugh Jackman, true, he has been elected the sexiest man alive by People Magazine but he doesn't have a neck. I like necks. No neck is OK when you are a baby or Marlon Brando, it's not OK when you are supposed to be the sexiest man alive, it is not sexy, it is freakish and weird and by comparison, it makes Nicole Kidman's neck look like a hose. Not good either.

Habituellement et si j'entends les mots songlines, walkabout et dreams, je suis conquise mais malgré cela je n'ai pas aimé "Australia", le dernier bizarro film de Baz Luhrman avec Nicole Kidman. Ce n'est pas un très bon film parce que c'est un peu tout et n'importe quoi. Nicole Kidman et Hugh Jackman forment un couple naze à l'écran et il n'y a aucune étincelle entre eux. Un peu comme si on imaginait une histoire d'amour entre Goldorak et Pimprenelle... pas vraiment sexy. Il y a un bon moment dans le film et c'est celui où Nicole Kidman chante très faux la chanson du Magicien d'Oz "Over the rainbow". Quant à Hugh Jackman, malgré le fait qu'il ait été récemment élu l'homme le plus sexy de la planète par le magazine People, il n'a pas de cou. C'est important le cou. Ne pas en avoir, passe encore si on est un petit bébé ou Marlon Brando mais ça ne marche pas si on est soi-disant l'homme le plus sexy de la planète. C'est trop bizarre et en plus, le cou de Kidman a l'air d'un tuyau d'arrosage par comparaison. Pas terrible non plus.

Wednesday, November 26, 2008

BROTHERS ****


This Danish film by Susanne Bier is a must see even though it is a very disturbing movie. It is the story of two brothers : one good, one bad. The good one is sent to Afghanistan. He has to do an unspeakable act in order to survive and comes back a “monster”. The aftermath is of course dramatic but any story involving the wounds war leaves behind is worth telling. I shouldn’t say “monster” but “war created monster” for only in the context of war are otherwise “good” people driven to commit such horrible crimes... and left alone to deal with their crimes afterwards.

Ce film danois par Susanne Bier mérite d’être vu même s’il n’est pas particulièrement joyeux à regarder. C’est l’histoire de deux frères : le bon et le mauvais. Le bon est envoyé en mission en Afghanistan. Là-bas il doit commettre un crime tellement horrible que c’est difficile de l’exprimer. Quand il revient, il est un “monstre”. Ce qui suit est bien sûr dramatique mais toute histoire sur les plaies béantes que la guerre laisse derrière elle mérite d’être racontée. Je ne devrais pas dire “monstre” mais “monstre de guerre” car c’est seulement dans le contexte de la guerre que des hommes bons sont conduits à commettre des actes monstrueux... et sont laissés à eux-mêmes pour s’en remettre ou plutôt ne jamais s’en remettre ce qui est bien le problème.

HOME FOR THE HOLIDAYS****

Excerpt from Holly Hunter's "Home for the holidays", a great comedy... "That was absurd, let's eat dead bird. Happy thanksgiving.

Extrait du film de Holly Hunter "Home for the holidays", une excellente comédie... Bon jour du merci donnant !

Saturday, November 22, 2008

TWILIGHT **



Yesterday evening I went to the College of law to hear a talk about Guantanamo by the ex-chaplain James Yee and today I went to see Twilight which is the ultimate chick-flick ! Go figure ! The hero of Twilight is torn between treating his girlfriend as a snack or worshipping her, I am torn between feeding my brain with important information and shallow mush. But the shallow mush is certainly enjoyable and it won’t give me nightmares. Twilight is a typical American success story in terms of marketing: it all started with a series of books by Stephenie (yes indeed right spelling) Meyer who was the perfect unknown until she came up with a saga involving a teenage girl, her buddies from highschool and a bunch of sexy young vampires. The writing of the book it typical 8th grade level, the word “sex” doesn’t appear once but as you can imagine it is ALL about lust, sex and desire under the cover of romantic love. The heroes litterally reach the stars.. or at least the top of the trees, piggy-back style! It is all iced by gooey romantic stuff but we all know what the vampire wants to do in the end right? What else is new? The movie version of Twilight is actually very well done: little boys in the audience giggle every time heavy breathing is involved, teenage girls swoon whenever Edward appears on screen, mothers scratch their troats nervously every time the main characters Bella and Edward get too close and wonder how on earth they agreed to bring their 10 years old pre-adolescent daughters to this movie but the girls are all in heaven... As for people like me, ending there out of curiosity, I see a little bit of Interview with a vampire and a little dose of Highlander in it but most of all and when the camera gets close the intense vampire eyes... I see big huge green dollar signs !

Hier soir, je suis allée écouter James Yee parler de son cauchemar à Guantanamo à la faculté de droit et aujourd’hui je suis allée voir Twilight qui est une bluette par excellence. Allez comprendre ! Le héros de Twilight est tiraillé entre l’envie de se faire sa girl-friend pour son 4 heures ou de se la faire tout court et moi je suis tiraillée entre l’idée de nourrir mon cerveau avec des choses importantes ou banales. Une chose est sûre, le banal ne me donnera pas de cauchemars. Twilight est l’exemple typique du succès à l’Américaine : une inconnue écrit une série de livres à la Harlequin qui mettent en scène une jeune fille un peu outsider, ses copains de lycée et un groupe de jeunes vampires extrèment sexy. En fait, il n’est question que de sexe mais quand les héros s’envoient en l’air, c’est de façon littéral et au sommet des arbres. La version filmée de Twilight est en fait assez réussie : dans la salle, les petits garçons ricanent nerveusement au moindre soupir suggestif, les jeunes filles se pâment dès que Edward le vampirhéros apparait à l’écran, les mères de famille toussotent nerveusement chaque fois que les héros Bella et Edward se rapprochent un peu trop et se demandent quelle mouche les a piquées d’amener leurs filles de 10 ans voir ce film alors que les dites filles sont totalement hypnotisées et n’auront de cesse de chercher le vampire de leur vie pour toujours ! Et puis pour ceux qui comme moi, sont allés voir ce film par curiosité, je vois un peu d’Interview with a vampire et un petite dose de Highlander mais ce que je vois surtout ce sont d’énormes dollar signs qui brillent de toute leur verdure au fond des yeux du vampire d’Hollywood !

Sunday, November 16, 2008

QUANTUM OF SOLACE ***


Quantum of whatever it is... OK it is solace but it could be lettuce ham or cornichon and it wouldn’t make much of a difference. "Measure of comfort" it is supposed to mean, as long as vengeance is a measure of comfort, which in Bond’s world is believable. Moo7dy Gloo7my Bond is back and he is still the sexiest Bond to have pierced (brosnan) the screen. He is a little rough around the edges but he is hot. In Quantum of solace, he is still grieving for his Vesper and he has to fight a bad guy named Dominic (demonic?) who is French and played by a very fit Mathieu Amalric. Quantum is all about vengeance even though it’s been proven and archi-proven that it never does the trick as far as healing is concerned. Enough with grudges ! Time for hope and time for change, even with 007 ! Since the previews before Bond were definitely announcing the end of the world (coming in 2012 to a theater near you)... may Bond find a way to lighten the mood before the deadline!

Quantum of ce qu’on veut... solace, godasse, carcasse, peu importe car il s’agit surtout de vengeance. Derrière ce titre obscur se cache une zone de confort propre à James Bond donc bien klaxonnée, bruyante et échevelée. Bond est de retour et il n’est pas là pour rigoler. Cela dit, il est toujours le plus sexy de toute la bande des Bond. Un peu brut de décoffrage mais avec des yeux d’acier à faire fondre les glaciers qui restent. Dans Quantum of Solace il est toujours a pleurer/venger sa Vesper (perdue dans l'ascenseur de la lagune si mes souvenirs sont bons) tout en affrontant un méchant Dominic-démoniaque joué par un Mathieu Amalric très en forme. Alors Quantum est une salade de vengeance même si c’est prouvé et archi-prouvé que la vengeance ne sert à rien et surtout pas à guérir d’une blessure. Alors ça suffit avec les comptes à régler. L’ère de l’espoir et du changement vient de s’ouvrir, même pour 007... ! De toutes façons et à en juger par les bandes-annonce catastrophes qui précédaient le Bond, 2012 et son bouquet final nous attendent au tournant... pourvu que Bond s’en mêle avant que le ciel nous tombe sur la tête!

Saturday, November 8, 2008

SANDRA DAY O'CONNOR & THE CHANGELING (L'ECHANGE)****


So here I am, talking to Justice Sandra Day O'Connor and wishing I could tell her how Clint Eastwood's film does a good portrayal of law enforcement in the twenties in Los Angeles and how wonderful Angelina Jolie is ! But instead, I tell her how glad Iam to meet her and frankly this has nothing to do with The Changeling but never mind, c'est la vie ! I wonder who could play Sandra on the screen. Her life is certainly movie material. I would go with the Redgrave clan : Natasha Richardson and Vanessa Redgrave... but I doubt they would sell their political soul to the devil (NDLB: Nina... are you happy?) Sandra is elegant and sharp. The Changeling is dark and sad. Both of them deal with justice.

Me voila, en train de parler avec Sandra Day O'Connor, la première femme nommée juge à la cour suprème des Etats-Unis. Je voudrais lui dire combien Clint Eastwood a bien représenté la justice dans les années 20 à Los Angeles et comme Angelina Jolie est merveilleuse. Au lieu de ca, je lui dis que je suis ravie de faire sa connaissance. Rien à voir ! Je me demande aussi qui pourrait interprêter Sandra à l'écran. Sa vie ferait un très beau film et Natasha Richardson et Vanessa Redgrave seraient excellentes dans le rôle à condition de travailler leurs accents et de vendre leur âme au diable question politique. Ca n'empêche pas que Sandra est élégante et brillante. L'Echange est sombre et triste. Les deux ont a voir avec la justice.

Tuesday, November 4, 2008

PHEW ! / OUF !


Coming in January , world premiere of “A new America” ! Let’s give God a little rest and let’s get to work ! Hopefully it will be the best production in many many years...

En Janvier, tenez-vous prêt pour la nouvelle super-production “Une nouvelle Amérique” ! Il est temps que Dieu se repose un peu et que les hommes prennent la relève ! Avec un peu d’espoir, ce sera la meilleure production depuis de nombreuses années.

Monday, November 3, 2008

POISONED BY POLONIUM: THE LITVINENKO FILE


Andrei Nekrasov's documentary about the life and death of his good friend Alexander Litvinenko is probably amazing to watch for those of us who speak spy ! I don't. I was totally fascinated by this film though, to the point that I watched it three times. I tried very hard to understand what these somber ex-secret agents, spies and mostly bad guys were talking about : with or without subtitles, I didn't get it. I understood there were very somber machinations and dealings in the dark. It all sounded and looked like the polonium graph : lots of dots, lots of connections for a maze and a mess of oblique intrigues. The problem wih this documentary is that Nekrasov didn't know enough or couldn't tell what he knew, or was afraid to do so which resulted in lots of mumbo jumbo and it's to bad. Hopefully the investigation is not over.

Le documentaire d'Andrei Nekrasov sur la vie et la mort de son ami Alexander Litvinenko est fascinant à regarder pour ceux d'entre nous qui parlent l'espion couremment. Moi pas parler espion et pas comprendre des masses ! Ca ne m'a pas empêchée d'être absolument fascinée par cet excercice de haut vol question langue de bois. Pas un micron d'information mais beaucoup d'allusions, de sous-entendus, d'indices tout aussi cryptiques, obscurs et confus les uns que les autres. Soit l'univers des espions est bien compliqué soit il est en fait un univers proche de celui des illusionnistes, et je pencherai volontiers pour la deuxième hypothèse. Quoi qu'il en soit, c'est bien triste de voir ce pauvre Litvinenko mourir dans d'atroces souffrances probablement pour pas grand chose. Le problème avec ce documentaire c'est que Nekrasov n'en savait pas assez, en savait rop ou avait peur de dire ce qu'il savait. Peu importe, au fond il ne dit pas grand chose et c'est bien ça le problème. A suivre... en tous cas, je l'espère.