Tuesday, March 31, 2009

WHERE IS ANA TORRENT ?

She was in Cria Cuervos by Carlos Saura (circa 1976)



and now she is Katherine of Aragon in The Other Boleyn girl (circa 2008)

Saturday, March 28, 2009

DUPLICITY ***



Duplicity is a lot of fun. It doesn’t make much sense but it doesn’t matter, the pace is right and the story twisted enough to get your attention all the way. Of course you wonder why so much attention is required from the audience when the center of the plot is all about hair but guess what... let it be hair, atomic bomb, sdrug trafficking, worldwide conspiracy or weapons of mass destruction it all comes back to swiss bank accounts, intrigue, power and... duplicity! The opening sequence of the film is ten minutes of delight. As for Clive Owen and Julia Roberts, they are almost as good as Mr & Mrs Smith (Brad and Angelina) minus the proverbial chemistry !

Duplicity est extrèmement divertissant. L'histoire n'a pas vraiment de sens mais c'est sans importance, le rythme est soulevé et l'histoire est tellement pleine de rebondissements qu'on a l'impression d'être sur un de ces manèges qui vous tournent la tête et vous font mal au coeur en sortant. On se demande quand même pourquoi on essaye de comprendre une intrigue qui finalement se rèvèle n'être qu'une histoire de poil sur le caillou mais en y réfléchissant bien, qu'il s'agisse de particules nucléaires, de traffic de drogue ou d'armes de destruction massive, les techniques sont les mêmes et c'est toujours au fond une histoire de gros sous, de pouvoir et d'argent. La séquence d'ouverture du film est glorieuse. En ce qui concerne Clive Owen et Julia Roberts, ils sont à peu près aussi bons qu'étaient Mr & Mrs Smith (Brad et Angelina) dans un film de la même trempe... la fameuse "chimie" en moins !

Sunday, March 22, 2009

Who the #$&% is Jackson Pollock? ****


This documentary from Harry Moses is about Teri Horton's adventure in the art world. Teri Horton is a 70-something stubborn Texan truck driver who bought a coulourful painting from a thrift store for $5. She hated it and wanted to get rid of it at a garage sale when an art teacher told her that the “ugly” painting could very well be a Jackson Pollock! “Who the fuck is Jackson Pollock” famously responded Teri. From then on, we follow the saga of the poor woman into the rich art world not very eager to embrace her and her “so-called” Pollock! In spite of revealing fingerprints, the “provenance” of the painting is far too shady for the art dealers. What is really amazing in this story is the stubborness of Teri Horton and her logical thinking too: she is told the painting would be worth around $50 million so why accept $2 and even $20 million offers. If it is a Pollock, the price is at $50 millions. If it is not a Pollock then why pay $2 or $20 millions... Meanwhile... the painting lies in storage.

Ce documentaire de Harry Moses suit les aventures de Teri Horton dans le monde de l’art. Teri Horton est une chauffeur de poids lourd Texanne de 70 ans qui a acheté une peinture dans une brocante pour la modeste somme de $5 dollars. Un tableau qu’elle trouve moche et dont elle a hâte de se débarasser. Elle profite d’un garage sale (sorte de vente vide-grenier à l’Américaine) pour le refiler au plus offrant lorsqu’un prof d’art de passage l’informe que le tableau en question ressemble étrangement à un Pollock. “Jackson Pollquoi?” répond à peu près la dame ! A partir de là, on suit la saga de la pauvre femme au pays des arts dealers. En dépit d’empreintes révélatrices et autres preuves, le monde de l’art n’est pas prêt d’accueillir une prolo dans ses rangs, c’est clair et de fait refuse d’avance d’authentifier le tableau. Ce qui est particulièrement fascinant dans cette histoire, c’est la ténacité de Teri Horton et son implacable logique : le tableau est estimé à près de $50 millions alors quand on lui offre $2 puis $20 millions pour le tableau, elle refuse. Si c’est un Pollock, il vaut plus et si ce n’est pas un Pollock, pourquoi payer des millions ? Pendant ce temps... la peinture dort dans un hangar.

Sunday, March 8, 2009

TWO LOVERS *



Two lovers is a bad mayonnaise. Ingredients might be right but the finish product tastes funny. Both Joaquim Phoenix and Gwyneth Paltrow are way too old to play lovebirds in distress and even if anything is possible on the screen, pairing them is not such a good idea. This part -which is the center of the movie- is wrong as is the ending of the movie which probably came to the screenwriters with the little help of a message hidden in a fortune cookie. Good thing Gwyneth has Goop and Joaquim has a hidden hairy agenda.

Two lovers est une mayonnaise mal tournée ! Les ingrédients sont les bons mais la sauce ne prend pas. Joaquim Phoenix et Gwyneth Paltrow ne sont plus assez jeunes pour jouer les amoureux transis et même si tout est possible à l’écran, les faire jouer ensemble n’était peut-être pas la meilleure idée qui soit. La fin du film est inepte et semble tout droit sorti d’un fortune cookie. Heureusement pour Gwyneth, elle a Goop et Joaquim a sa barbe.

Friday, March 6, 2009

Tuesday, March 3, 2009

Conversation Werner Herzog & Avital Ronell



Very interesting conversation between Werner Herzog and Avital Ronell. Herzog speaks German, Ronell speaks Philosophy, the discussion is in English and is then translated in French by two interpreters who are absolutely amazing because I can't think of more difficult speakers to interpret... (coming from someone who had to interpret Mike Tyson and surrealist silent movies).

Une conversation passionnante entre Werner Herzog et Avital Ronell. Herzog parle allemand, Ronell parle philosophie, la discussion est en anglais et elle est traduite par deux interprêtes qui font un travail extraordinaire parce que je ne peux pas imaginer deux personnes plus obscures à traduire... (ceci venant de quelqu'un qui a du interprêter Mike Tyson et des films muets surréalistes).

Excerpt:
Avital Ronell : "That's what I wanted to evoke perhaps also in the Kantian sense of purposiveness which doesn't have a purpose necessarily and is also part of your grammar."

Translator : C'est cela vraiment que je voulais évoquer dans le sens Kantien d'une finalité sans fin, ce concept qui fait aussi partie de votre grammaire."

OUCH! la finalité sans fin ??? Never mind, Werner is actually very interesting toward the end of the discussion when he takes strange questions from an even stranger audience. I find this video fascinating !

AIE AIE AIE ! la finalité sans fin !!! Pas grave, Werner est très intéressant et vers la fin de l'entretien il répond aux questions étranges des encore plus étranges participants. Cette vidéo a quelque chose de ...fascinant !

Sunday, March 1, 2009

WENDY AND LUCY ***




Wendy is on the road somewhere between Oregon and Alaska, her destination. She is accompanied by Lucy, her dog. Somewhere between an unfortunate encounter with a jerk in a supermarket and an afternoon at the local jail, she looses her dog and a little bit of the very fragile balance of her life. Michelle Williams delivers a raw and sensitive performance for this very sad story. There is something of Carson McCullers in her, physically and also in the way she lets her character hang by a thread, but a thread that could be stronger than it seems. It’s a very lovely poetic and sad tale about a girl who is a tree, a rock, a cloud in a world with very few open doors and even less open hearts.
Wendy and Lucy, a film by Kelly Reichardt with Michelle Williams

Wendy est sur la route quelque part entre l'Oregon et l'Alaska, sa destination. Elle est accompagnée par Lucy, sa chienne. Quelque part entre une infortunée rencontre avec un crétin local du supermarché et une après-midi passée dans une cellule de police, elle perd son chien et un peu de sa confiance déjà fragile. Michelle Williams est formidable dans le rôle de Wendy. Elle a quelque chose de Carson McCullers, physiquement et aussi dans sa façon de s'accrocher à un arbre, un caillou, un nuage.. afin de ne pas perdre pied. Sa vie semble tenir à un fil mais ce fil est peut-être plus solide qu'on croit. C'est une histoire tendre et triste à la fois mais qui vaut d'être vu, dans un monde aux portes peu ouvertes et les coeurs encore moins.
Wendy et Lucy est un film de Kelly Reichardt avec Michelle Williams.