CHRONIQUES IN ENGLISH AND FRENCH NOT NECESSAIREMENT TRANSLATED BUT ADAPTED SELON L'HUMEUR ET LA MOOD DE L'AUTEUR
Thursday, July 23, 2009
Psycho 3 ?
Is the Terminator planning a come back in the next remake of Psycho ? Scary...
Le Terminator est-il en train de préparer son come-back dans le xième remake de Phychose ? Ca fait peur !
Wednesday, July 15, 2009
WHATEVER WORKS ***
Chateau Woody Allen 2009 ! Woody Allen is indeed like a good wine aging well. His "Whatever works" sometimes sounds like an improv. session going a bit too long (George Carlin anyone?) but it is funny and witty. It is strange to think that Woody Allen can still make us laugh at the absurdity of life and the stupidity of the "neanderthals", that he can make jokes about sending the kids to concentration camp since "there is camp for anything these days" and goes from sophisticated diatribes about the "cretins", the "cretans", the "idiots" to 3rd grade level jokes (they work very well too). Whatever Works is about Boris Yellnikov (avatar of Woody played by a wonderful Larry David), a grumpy genius who runs into a very young beauty queen, scrumptious Evan Rachel Wood, from the South by accident and a few gumbos later is a changed man, still grumpy but changed ! Like most Woody Allen's films, the film is really about love, chance, fate , it is about life. Can't wait for the next chapter.
Très bon cru Chateau Woody Allen 2009 ! Woody Allen est de plus en plus comme un bon vin qui s'améliore en vieillissant. Son "Whatever works" ressemble parfois à un one-man show de comédie (dans le style de George Carlin) mais c'est drôle et intelligent. C'est étrange de penser que Woody Allen peut toujours nous faire rire avec l'absurdité de la vie et la stupidité des "néanderthals", qu'il peut faire des blagues sur envoyer les enfants en camp de concentration puisqu'il y a des camps pour tout et n'importe quoi et passe facilement de diatribes sophistiquées sur le niveau intellectuel du pékin américain moyen à des blagues de maternelle. Whatever Works tourne autour du nombril d'un vieux savant grognon -formidable Larry David en xième avatar de Woody-, qui rencontre par accident une jeune beauté sudiste -Evan Rachel Wood- et quelques gumbos plus tard devient un nouvel homme, toujours aussi grognon mais moins enclin à se jeter par la fenêtre à tous les coins de rue. Mais comme dans tous les films de Woody Allen, c'est surtout un film sur la vie, l'amour, la chance, le hasard et la nécessité, typique Woody Allen et on attend impatiemment le prochain.
Sunday, July 12, 2009
THE HURT LOCKER ****
The Hurt Locker is a great and intelligent film by Kathryn Bigelow and even though it is about soldiers on duty in the Irak war it is not about the war. The film focuses on its main character, Staff Sgt. James -amazing Jeremy Renner en route for an Oscar or I'll eat my shoes- a bomb specialist working in a bomb squad. Danger, adrenalin, scars emotional and skin deep, wounds, blood, fear, death, nothing really new under the war-sun but the same way Apocalypse Now left you with a feeling that the world had forever gone wrong, The Hurt Locker leaves you with the feeling that anyone who had to play a role in this nightmare (no matter what side, civil or army) will be stuck in this hell forever. There is no way out. The “Hurt locker” whatever it is, is the place inside every human being who has lived through this war and it is a hell of a place that neither Bush, nor Cheney nor any other war criminal will ever know. People of the Hurt Locker might be living in hell but there is still hope and humanity in it. All things considered, it is is a better place than the one the war criminals have to live in....
The Hurt Locker est un film formidable et intelligent par Kathryn Bigelow et même si la guerre en Irak est au centre du film, ce n'est pas le sujet principal du film. Le sujet principal du film est Staff Sgt. James -remarquable Jeremy Renner en route pour un oscar ou je mange mes chaussures-un spécialiste en explosifs qui travaille dans une équipe de déminage. Danger, adrénaline, cicatrices, émotionnelles et à fleur de peau, sang, peur, rien du nouveau sous le soleil de la guerre, mais de la même façon que Apocalypse Now pouvait laisser le spectateur avec un sentiment que le monde ne serait plus jamais le même après CA, The Hurt Locker vous laisse avec le sentiment qui quiconque ayant joué un rôle dans cette guerre (civil ou militaire) sera à jamais coincé dans cet enfer pour toujours. Il n'y a pas de porte de sortie. Le “Hurt locker” quelqu''il soit, est cet endroit à l'intérieur de chaque être humain qui a vécu cette guerre et oui, il s'agit bien d'un enfer mais dans cet enfer, il y a de l'humanité et même, étrangement, de l'espoir. Un endroit dont les Bush, Cheney et autres criminels de guerre de ce monde n'ont aucune idée. L'enfer du Hurt Locker est un enfer bien plus vivable que le le leur en fait et c'est une piètre consolation mais une consolation quand même !
Sunday, July 5, 2009
PUBLIC ENEMIES ***
Johnny Depp is Dillinger and one of the Public Enemies in Michael Mann's new film. Set in Chicago in the midst of the Great Depression, the film does little to convey the atmosphere of gloom that must have wrapped the city in those days. Johnny Depp (brutally magnifico) is a great Dillinger though, Christian Bale (psycho repressed) is the cop determined to catch Dillinger "dead or dead" and Marion Cotillard (looking strangely like Vanessa Paradis) is Johnny's sweetheart, blackbird, whatever.
With this trio, Michael Mann had gold in his hands and he could have made a classic. We all know that Dillinger didn't make it to retirement age so his death was worth a cinematographic coup. Think Godard's Breathless and one of the best ending any movie gangster could dream of along with Bonnie and Clyde's death in the hands of Arthur Penn and Scarface's death choreographed by Brian de Palma. Dillinger's death doesn't come close but Johnny Depp is brilliant, Christian Bale is terrific and Marion Cotillard shines.
Johnny Depp est Dillinger et un des "Public Enemies" dans le nouveau film de Michael Mann. L'action sanglante se passe à Chicago au coeur de la grande dépression, mais le film ne parvient pas à recréer l'atmosphère chargée qui devait régner à cette époque. Johnny Depp (brutalement magnifique) est un Dillinger cependant crédible, Christian Bale (psycho réprimé) est le policier déterminé à le capturer "mort ou mort" et Marion Cotillard (qui pour l'occasion à de vagues airs de Paradis) est l'amoureuse de Johnny, son blackbird, son petit piaf quoi !
Avec ce trio, Michael Mann avait de l'or dans les mains et aurait pu nous offrir un classique. On sait tous que Dillinger n'a jamais pu atteindre l'âge de la retraite, et sa mort aurait pu être un coup cinématographique fumeux. Pensez à l"A bout de souffle de Godard et une des plus belles fins q'un gangster en cinémascope ait pu rêver, ou même à Bonnie and Clyde dans le film de Arthur Penn sans parler de la mort de Scarface orchestrée par Brian de Palma. La mort de Dillinger est bien loin d'atteindre ces sommets mais Johnny Depp est brillant, Christian Bale hallucinant et Marion Cotillard brille de tous ses petits feux.
With this trio, Michael Mann had gold in his hands and he could have made a classic. We all know that Dillinger didn't make it to retirement age so his death was worth a cinematographic coup. Think Godard's Breathless and one of the best ending any movie gangster could dream of along with Bonnie and Clyde's death in the hands of Arthur Penn and Scarface's death choreographed by Brian de Palma. Dillinger's death doesn't come close but Johnny Depp is brilliant, Christian Bale is terrific and Marion Cotillard shines.
Johnny Depp est Dillinger et un des "Public Enemies" dans le nouveau film de Michael Mann. L'action sanglante se passe à Chicago au coeur de la grande dépression, mais le film ne parvient pas à recréer l'atmosphère chargée qui devait régner à cette époque. Johnny Depp (brutalement magnifique) est un Dillinger cependant crédible, Christian Bale (psycho réprimé) est le policier déterminé à le capturer "mort ou mort" et Marion Cotillard (qui pour l'occasion à de vagues airs de Paradis) est l'amoureuse de Johnny, son blackbird, son petit piaf quoi !
Avec ce trio, Michael Mann avait de l'or dans les mains et aurait pu nous offrir un classique. On sait tous que Dillinger n'a jamais pu atteindre l'âge de la retraite, et sa mort aurait pu être un coup cinématographique fumeux. Pensez à l"A bout de souffle de Godard et une des plus belles fins q'un gangster en cinémascope ait pu rêver, ou même à Bonnie and Clyde dans le film de Arthur Penn sans parler de la mort de Scarface orchestrée par Brian de Palma. La mort de Dillinger est bien loin d'atteindre ces sommets mais Johnny Depp est brillant, Christian Bale hallucinant et Marion Cotillard brille de tous ses petits feux.
Friday, July 3, 2009
Little Ashes
Little Ashes is directed by the british Paul Morrison and interpreted by Spanish and English actors. It is presented in the USA in English with foreign accents! The film is supposed to tell the life of the poet Federico Garcia Lorca but lingers on the supposed love story the poet had with Salvador Dali (interpreted by Robert Pattinson of recent paparazzi appeal since the Twilight saga has propulsed him way high in the heart of teenagers).
There are legions of films like Little Ashes : "Nora" with Ewan Mc Gregor as James Joyce, "Total Eclipse" with a young (and amazing) Leonardo de Caprio as Arthur Rimbaud, "Modigliani" with Andy Garcia, even "Surviving Picasso" with Anthony Hopkins, to name a few. They are not bad movies but they cannot be good either because what is fascinating about these "grands hommes" has less to do with their most of the time pitiful lives but with the art they left behind. Bad accents don't help either, nor does the fact that most of these artists were not English speakers.
Little Ashes is not a bad movie but it's not a good one either... gossip about the surrealists is still gossip and even though Garcia Lorca seems distraught in the movie about the fact that the Chien Andalou was named after him (Dali wrote, Bunuel directed) there is not proof of it whereas there is plenty of proof that Gala slept with tout Paris (that could be an intereresting movie) !
Now and for those of you who didn't know that Salvador Dali had invented the "second degree" (and had a talent to make money) here is an ad which dates of the late sixties, early seventies...
Little Ashes est réalisé par Paul Morrison qui est Anglais et est interprêté par des acteurs Anglais et Espagnols. Aux Etats-Unis il est présenté en Anglais avec accents étrangers. Le film raconte plus ou moins la vie du poète Federico Garcia Lorca mais s'étend beaucoup sur l'histoire qu'il aurait (ou pas) eu avec Salvador Dali (interprêté par Robert Pattinson, la récente nouvelle coqueluche des paparazzis depuis la saga Twilight qui l'a propulsé en haut de l'échelle des groupies midinettes).
Il y a beaucoup de films de ce genre : "Nora" avec Ewan Mc Gregor en James Joyce, "Total Eclipse" avec un jeune et magnifique Leonardo de Caprio en Arthur Rimbaud, "Modigliani" avec Andy Garcia, même "Surviving Picasso" avec un Anthony Hopkins à tee-shirt de marin pour n'en nommer que quelques uns. Ce ne sont pas de mauvais films mais pas de bons films non plus parce que ce qui est fascinant n'est pas forcément la vie (généralement ratée) de ces "grands hommes" mais leur art. Le fait que ces films soient tous en Anglais avec accents étranger est un obstacle quasi-incontournable.
Little Ashes n'est pas un mauvais film mais n'est pas un bon film non plus... les ragots sur les surréalistes restent des ragots et même si Garcia Lorca semble bouleversé parce qu'il se sent visé par le Chien Andalou (écrit par Dali, réalisé par Bunuel), il n'y a aucune preuve qu'il était le chien en question (le titre semble plutôt provenir d'un "cadavre exquis"). Il y a par contre de grandes chances que Gala se soit fait Tout Paris à l'époque et cela ferait peut-être un film croustilllant !
Maintenant et pour ceux d'entre vous qui ne savent pas que Salvador Dali est à l'origine du célèbre "second degré", (et avait un talent certain pour faire de l'argent) voilà une pub datant de la fin des années soixante qui en est la preuve...
There are legions of films like Little Ashes : "Nora" with Ewan Mc Gregor as James Joyce, "Total Eclipse" with a young (and amazing) Leonardo de Caprio as Arthur Rimbaud, "Modigliani" with Andy Garcia, even "Surviving Picasso" with Anthony Hopkins, to name a few. They are not bad movies but they cannot be good either because what is fascinating about these "grands hommes" has less to do with their most of the time pitiful lives but with the art they left behind. Bad accents don't help either, nor does the fact that most of these artists were not English speakers.
Little Ashes is not a bad movie but it's not a good one either... gossip about the surrealists is still gossip and even though Garcia Lorca seems distraught in the movie about the fact that the Chien Andalou was named after him (Dali wrote, Bunuel directed) there is not proof of it whereas there is plenty of proof that Gala slept with tout Paris (that could be an intereresting movie) !
Now and for those of you who didn't know that Salvador Dali had invented the "second degree" (and had a talent to make money) here is an ad which dates of the late sixties, early seventies...
Little Ashes est réalisé par Paul Morrison qui est Anglais et est interprêté par des acteurs Anglais et Espagnols. Aux Etats-Unis il est présenté en Anglais avec accents étrangers. Le film raconte plus ou moins la vie du poète Federico Garcia Lorca mais s'étend beaucoup sur l'histoire qu'il aurait (ou pas) eu avec Salvador Dali (interprêté par Robert Pattinson, la récente nouvelle coqueluche des paparazzis depuis la saga Twilight qui l'a propulsé en haut de l'échelle des groupies midinettes).
Il y a beaucoup de films de ce genre : "Nora" avec Ewan Mc Gregor en James Joyce, "Total Eclipse" avec un jeune et magnifique Leonardo de Caprio en Arthur Rimbaud, "Modigliani" avec Andy Garcia, même "Surviving Picasso" avec un Anthony Hopkins à tee-shirt de marin pour n'en nommer que quelques uns. Ce ne sont pas de mauvais films mais pas de bons films non plus parce que ce qui est fascinant n'est pas forcément la vie (généralement ratée) de ces "grands hommes" mais leur art. Le fait que ces films soient tous en Anglais avec accents étranger est un obstacle quasi-incontournable.
Little Ashes n'est pas un mauvais film mais n'est pas un bon film non plus... les ragots sur les surréalistes restent des ragots et même si Garcia Lorca semble bouleversé parce qu'il se sent visé par le Chien Andalou (écrit par Dali, réalisé par Bunuel), il n'y a aucune preuve qu'il était le chien en question (le titre semble plutôt provenir d'un "cadavre exquis"). Il y a par contre de grandes chances que Gala se soit fait Tout Paris à l'époque et cela ferait peut-être un film croustilllant !
Maintenant et pour ceux d'entre vous qui ne savent pas que Salvador Dali est à l'origine du célèbre "second degré", (et avait un talent certain pour faire de l'argent) voilà une pub datant de la fin des années soixante qui en est la preuve...
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