Friday, February 26, 2010

HUNGER ****



Hearing Margaret Thatcher's voice gives me as much pleasure as hearing Kissinger's voice but I guess it was quite necessary for the film to include of few Iron lady statements to put things in context. Hunger is not a political film, it doesn't spell out the Irish conflict (assuming it is possible) that took place in the eighties but it does explain why Bobby Sands and ten of his fellow prisoners chose the hunger strike -that eventually killed them- as a "negotiation" tool. The problem (my problem) with Hunger is its graphic violence. The long scene where Bobby (amazing Michael Fassbender) sits with a priest and explains why he is going to die, comes as a relief, which is ironic... Hunger's scenes of torture and violence are 100% justified though, for the reality at Long Kesh's prison was worse than its cinematographic representation. We don't have to deal with the smell and the hours, days, months, years spent there by members of the Irish Republican Army and whether you call them soldiers, terrorists, patriots, activists has nothing to do with it. Torture is torture, violence is violence, acts of cruelty are unacceptable and that is the point of Hunger. Without the words, it is the treatment inflicted to human beings that matters... it is what makes us "human" or not!

Saoláitear na daoine uile saor agus comhionann ina ndínit agus ina gcearta.

Entendre la voix de Margaret Thatcher me ravit presqu'autant que d'entendre celle de Henry Kissinger mais il était nécessaire d'entendre sa voix pour donner le ton de Hunger et remettre les événements en contexte. Hunger n'est pas un film politique, il ne tente pas d'expliquer ni de justifier le combat mené par l'IRA pendant les années 80 mais il explique pourquoi Bobby Sands et une dizaine de ses compagnons de geôle ont choisi la grève de la faim comme ultime (et fatidique) arme de négotiation. Le problème (mon problème) avec Hunger est sa violence graphique. La longue scène où Bobby (formidable Michael Fassbender) explique à un prêtre pourquoi il a choisi de mourir est presque un soulagement. Les scènes de violence et de torture de Hunger sont pourtant 100% justifiées et la réalité de la prison de Long Kesh était à n'en pas douter encore plus monstrueuse que sa représentation cinématographique. Nous n'avons à supporter ni l'odeur ni les heures, les jours, les mois, les années passées par les soldats, terroristes, patriotes, activistes, dans cet enfer et peu importe comment vous choisissez de les qualifier : la torture reste la torture, la violence reste la violence, les actes de cruauté sont inacceptables et c'est le message que Hunger s'applique et réussit à faire passer. Sans les mots, c'est le traitement infligé a des êtres humains qui compte... c'est ce qui nous rend... "humains" ou pas !

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