Sunday, October 24, 2010

Hereafter **


I am not sure I understand where Clint Eastwood is going with Hereafter. Because he is a master at his craft and uses people who are too (Tom Stern, his faithful director of photography is one of them), the film is structured, beautiful and well acted. The theme is another matter: three people deal with death and its aftermath… aftershock and the possibility of an hereafter. Cécile de France plays a silly French journalist who lives through the Tsunami which devastated South-East Asia in 2004 and if I had not been distracted by her mop hair I would have paid attention to the very bad and long pitch she makes about a Mitterrand book she is supposed to write. Where did this come from? It had nothing to do with the rest of the story and I am curious about the reception of the French part of the movie in France where Clint Eastwood has reached cult status (along with Woody Allen for good reason and Sharon Stone for no good reason). Good thing that Marie (Cécile de France) moves on and decides to write about death, it takes the movie back on track. The tone of the movie is as grim as its subject but I still had one good laugh : Marie goes to the post office in Paris to mail her book proposal to a publisher. She walks in, goes straight to the postal worker who literally grabs the envelopes off her hands and stamps them in two seconds. Hilarious!
Matt Damon is the mopey psychic who wants to live his life without being surrounded by ghosts who take him for the FedEx guy who is supposed to deliver messages 24/7.
The third character of the story is Markus (Frankie McLaren), a boy missing his twin brother. The three stories will somehow weave themselves into each other thanks to the London Book Fair (and a desperate need to weave them together) but the real gift, what makes this film special is the boy Markus, because he is the only one of the trio who can convince you of a hereafter and bring tears to your eyes.

Je ne suis pas sûre de comprendre où va Clint Eastwood avec Hereafter. Parce qu'il est un réalisateur de talent et qu’il utilise des magiciens du cinéma (comme Tom Stern, son fidèle directeur de la photographie), le film est structuré, beau et bien interprêté. Quant au thème… c’est une autre histoire : il s’agit de la mort et de l’au-delà. Cécile de France joue une petite journaliste française qui survit (de justesse) au Tsunami qui a dévasté l’Asie du Sud-Est en 2004 et si je n’avais pas été distraite par sa coiffure Océdar, j’aurais pu focaliser mon attention sur la présentation du livre sur François Mitterrand qu’elle est sensée écrire tout en me demandant ce que cette longue (et idiote) scène venait faire dans le film! Bizarre que cette scène ne soit pas restée sur la table de montage et on se demande comment le film sera reçu en France où Clint Eastwood a atteint le statut de star quasi intouchable (avec Woody Allen à juste raison et Sharon Stone pour aucune raison). Marie (Cécile de France) abandonne donc le projet Mitterrand et décide d’écrire sur la mort (qu’elle a frôlé lors du Tsunami) et le film revient sur ses rails. Le ton du film est morose mais il y a tout de même un grand moment comique : Marie se rend à la Poste pour expédier son manuscrit à des éditeurs. Elle entre, le postier lui arrache pratiquement les enveloppes des mains pour aposer avec la vitesse de l’éclair deux tampons dateurs sur les dites enveloppes. Hilarant!
Matt Damon est le voyant tourmenté qui voudrait bien vivre sa vie plutôt que de jouer les émissaires de fantômes qui le prennent pour un esclave travaillant 24 heures sur 24.
Le troisième personnage est Markus (Frankie McLaren), un petit garçon qui pleure son frère jumeau et c’est la plus jolie et convaincante partie du film parce que cet enfant est hallucinant de justesse. Les trois histoires Marie, le voyant, l’enfant s’inter-croiseront lors de la foire du livre de Londres (parce que il faut bien qu'elles s'entrecroisent) mais la vraie révélation reste Markus, parce que il est le seul du trio à rendre un quelconque Hereafter convaincant et vous mettre les larmes aux yeux.

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