Monday, October 4, 2010

THE SOCIAL NETWORK ****


In "Swan in love" Proust writes "all this for a woman who was not even my type" (or something along those lines) and it could very well be the last words uttered by Mark Zuckerberg the creator of Facebook on his death-bed... "Rosebud" comes to mind too. Anyway, The Social Network is a fascinating and excellent movie by Aaron Sorkin, whether or not you are familiar with wall, friends, limited profile and all the strange jargon related to the Book of the face AKA Facebook. I guess the production of The Social Network reviewed all possibilities of lawsuits before taking the liberty of re-interpreting Mark Zuckerberg's journey that led to the creation of this monster but it is interesting to note that Facebook today has a life of its own and Mark Zuckerberg, while pocketing millions (and on his way to become the richest man on earth) has absolutely no power over what goes on in this parallel and virtual universe he has created.... for or because of a woman who was not even his type! It is not the only reason of course and the movie smartly presents a good diagnosis report: chip on the shoulder, class issue, nerd syndrome, slight Asperger syndrome, Ivy League complex, you name it.

Dans "Un Amour de Swan" Proust écrit "tout ça pour une femme qui n'était même pas mon genre" (ou quelque chose de proche, je n'ai pas mon Swan sous la main) et ces mots pourraient très bien être les derniers prononcés par Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook sur son lit de mort... "Rosebud" vient aussi à l'esprit. En tous cas, The Social Network est un film excellent et fascinant réalisé par Aaron Sorkin, que l'on soit ou non familier avec le mur, les amis, le profil limité et tout l'étrange jargon lié au Facebook que les Français adorent appeler Fesse-book (on se demande pourquoi) ! Je pense que le service légal de la production du film s'est plus que penché sur les poursuites juridiques possibles avant d'avoir pris la liberté de ré-interprêter Mark Zuckerberg, sa vie son oeuvre, et sa création d'un monstre global et virtuel sur lequel il n'a aujourd'hui plus vraiment de contrôle, ce qui ne l'empêche pas d'être en voie de devenir un des hommes les riches de la planête à même pas 30 ans en empochant des mllions de dollars. Et tout ça pour une femme qui n'était même pas son genre... Ce n'est bien sûr pas la raison unique et le film présente la feuille de diagnostic au complet : complexe de classe, tendance à la nerderie (comment dit on nerd en français?!!!), peut-être un soupçon d'Asperger, la liste est longue... et passionnante.

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