Once you’ve seen movie stars behaving like you and me and looking as common as the next person in the elevator it’s kind of hard to maintain the Glamour image Hollywood has always relied on by cultivating the aura of mystery around its precious assets. How to escape the images these days? They are all over the internet, printed on tabloids, kids want to be paparazzi when they grow-up, there is no way you can escape seeing Julia looking like a Mom, George sipping his coffee, Angie picking up the kids. For those of us who do not give a damn, they are certainly not spending their time at the Multiplex so the people who do care about movie stars care less and less because there are less and less of them and so few actors to start with in the US. No back-up plan for Hollywood unless they start raising a new kind of species : the one that hides from the media and only shines on the screen. I cannot think of anyone fitting the profile these days. It probably explains why the studios cannot count on a big name only… if people have seen the name and face associated with it too much, the movie will bomb at the box office. Americans have a strange relationship with their “stars” and we know how they love to destroy what they love. It used to be brutal, but now, it is an ongoing process, killing them softly by showing them a bittoo much, from the wrong angle, doing the wrong thing. Maybe it’s the uprising of the actors and the vanishing of the stars… a new era. Would be nice if we could have both.
Une fois que vous les avez vu acheter des poireaux au supermarché, boire leur coca à même la canette ou pire se mettre les doigts dans le nez, il est difficile de les prendre pour des Stars… ils sont plutôt comme vous et moi. Hollywood a bien du mal à maintenir son aura de mystère et de glamour autour des stars d’aujourd’hui. Comment échapper aux images ces jours-ci? Impossible, entre les paparazzi et la presse people, les seuls qui échappent aux images sont ceux qui au depart n’en ont pas grand chose à faire donc pas le public visé par les studios, celui qui achètera des billets et du pop-corn. Alors il y a de moins en moins de stars du calibre des Marilyn ou des Ava Gardner et pas tellement d’acteurs en général, à moins d’aller voir du côté des films indépendants. Pas de plan B pour Hollywood sauf si les studios commencent à faire pousser de nouvelles graines de stars, belles et discrètes et prêtes à inonder les écrans de leur aura magique. Les Américains ont une curieuse relation avec leurs stars et adorent détruire leurs idoles à moins qu’elles ne s’autodétruisent toutes
seules, ce qui arrive assez fréquemment. Peut-être est-ce que nous assistons à un phénomène nouveau : la mort des stars, la renaissance des acteurs mais ce serait bien si on pouvait avoir les deux.
CHRONIQUES IN ENGLISH AND FRENCH NOT NECESSAIREMENT TRANSLATED BUT ADAPTED SELON L'HUMEUR ET LA MOOD DE L'AUTEUR
Tuesday, October 30, 2007
Sunday, October 28, 2007
DAN IN REAL LIFE
Not much is real in Dan’s life but it’s not the point. The point is to meet the deadline for a holiday movie that will make you laugh and cry. Unfortunately, this one doesn’t do the trick. All the ingredients are there and yet the soufflé comes out flat. Juliette Binoche glows, but she always does. Other than that, she fits in the movie like a wild orchid in a field of Idaho potatoes. One of the scenarists is responsible for writing “What’s eating Gilbert Grape” and “Pieces of April” so let’s assume that the other one is moonlighting for Hallmark cards because the dialogues strangely reminded me of the sorry, happy recovery, congratulations cards one may find at the supermarket.
Pas grand chose de réel ni de palpitant dans cette recette drame des familles cuite à point mais qui tombe à plat. On se fout comme de l’an 40 de ce pauvre Dan même si sa famille délivre les bons mots par paquet de 50. Pourquoi Juliette Binoche s’est-elle égarée dans cette gentille niaiserie? Elle est magnifique et rayonnante, et comme d’habitude la caméra l’aime, c’est clair. Cela n’explique pas pourquoi elle joue ce personnage qui de toutes façons sonne totalement faux. On la croirait copiée/collée dans un univers qui n’est le sien… ET come home!
Pas grand chose de réel ni de palpitant dans cette recette drame des familles cuite à point mais qui tombe à plat. On se fout comme de l’an 40 de ce pauvre Dan même si sa famille délivre les bons mots par paquet de 50. Pourquoi Juliette Binoche s’est-elle égarée dans cette gentille niaiserie? Elle est magnifique et rayonnante, et comme d’habitude la caméra l’aime, c’est clair. Cela n’explique pas pourquoi elle joue ce personnage qui de toutes façons sonne totalement faux. On la croirait copiée/collée dans un univers qui n’est le sien… ET come home!
Saturday, October 27, 2007
LARS AND THE REAL GIRL
Like Little Miss Sunshine last year, Lars and the real girl is a real sleeper of a movie that could go far... to the Oscars maybe thanks to wonderful acting and tactful directing. The only downside would be that it is your typical indie recipe: the dysfunctional family, the great community of good american people to the rescue, the avoidance of a too obvious happy ending. But it is a good story and it makes the audience laugh, cry, relate and even care for Lars's girl friend, a sex doll ordered through the internet that is slowly but surely going to help him emerge from a childhood trauma and an inability to bare any kind of human touch. Ryan Gosling is brilliant in his portrayal of the disturbed Lars. The scene where we see him giving mouth to mouth resuscitation to a stuffed teddy bear is as touching as lovely and by contrast, the scene where he has an anxiety attack in the office of the psychiatrist as he tries to explain how any kind of human physical touch is torture is as touching as painful. All the actors are great but none of them can match Bianca, the sex doll... we actually and gradually start to feel for her as much as Lars and the rest of the community. When she gets sick.... she could make a crocodile cry. She could very well get nominated for an Oscar for her role ! She actually has more talent, charisma and substance as an actress than a Paris Hilton, a Madonna. and a Demi Moore combined...
Lars and the real girl pourrait avoir un effet Little Miss Sunshine sur la production de fin d'année, celle qui court droit aux Oscars. Le seul point faible de ce film typiquement indépendant est qu'il reprend la recette habituelle: famille dysfonctionnelle, petite communauté floklorique aux petits soins et pas de happy end trop facile et trop typiquement Hollywoodien. Cela dit l'histoire fonctionne grâce a son originalité et sa sensibilité. On rit, on pleure, on se pince pour être sûr qu'on ne rêve pas et on se fait même du mauvais sang pour Bianca, la poupée gonflable petite amie du pauvre Lars engoncé dans ses pulls Islandais et son grave traumatisme. Ryan Gosling est brillant dans son interprétation de Lars mais cet acteur est brillant quoiqu'il fasse, même des navets genre Notebook. La scène ou il tente de ranimer un ours en peluche en lui faisant du bouche a bouche est aussi touchante que juste et celle ou il explique a la psychiatre la douleur qu'il ressent quand on le touche est stupéfiante de sincérité... et de douleur. Tous les acteurs de ce film sont parfaits, mais pas un n'arrive a la cheville (flexible) de Bianca, la poupée gonflable... on se prend a se faire du souci pour sa sante et a s'attacher a elle. On en vient presqu'aux larmes quand elle tombe malade... c'est elle qui pourrait fort bien récolter une nomination aux Oscars grâce a son talent et son charisme qui dépasse de loin les performances d'une Paris Hilton, d'une Madonna voire d'une Demi Moore !
Lars and the real girl pourrait avoir un effet Little Miss Sunshine sur la production de fin d'année, celle qui court droit aux Oscars. Le seul point faible de ce film typiquement indépendant est qu'il reprend la recette habituelle: famille dysfonctionnelle, petite communauté floklorique aux petits soins et pas de happy end trop facile et trop typiquement Hollywoodien. Cela dit l'histoire fonctionne grâce a son originalité et sa sensibilité. On rit, on pleure, on se pince pour être sûr qu'on ne rêve pas et on se fait même du mauvais sang pour Bianca, la poupée gonflable petite amie du pauvre Lars engoncé dans ses pulls Islandais et son grave traumatisme. Ryan Gosling est brillant dans son interprétation de Lars mais cet acteur est brillant quoiqu'il fasse, même des navets genre Notebook. La scène ou il tente de ranimer un ours en peluche en lui faisant du bouche a bouche est aussi touchante que juste et celle ou il explique a la psychiatre la douleur qu'il ressent quand on le touche est stupéfiante de sincérité... et de douleur. Tous les acteurs de ce film sont parfaits, mais pas un n'arrive a la cheville (flexible) de Bianca, la poupée gonflable... on se prend a se faire du souci pour sa sante et a s'attacher a elle. On en vient presqu'aux larmes quand elle tombe malade... c'est elle qui pourrait fort bien récolter une nomination aux Oscars grâce a son talent et son charisme qui dépasse de loin les performances d'une Paris Hilton, d'une Madonna voire d'une Demi Moore !
Sunday, October 21, 2007
GONE BABY GONE
Adapted from a Denis Lehane novel (Mystic River) and directed by Ben Affleck this dark movie will ring a bell for anyone who hasn't been sputnicked on Mars for the last six months. A little girl has gone missing and chances are she'll never be found.The girl's resemblance to the little Maddie gone missing in Portugal is troubling but the similarities stop there. It's not the kidnapping and detective story that make this movie, but the streets of Boston's background, thick slang and heavy accents. The moral dilemna is also interesting if not new; it does make you wonder before you get to your senses and remember that laws were not invented for french poodles -rightly so- but to deal with these complex situations. Ben Affleck is a bit heavy in his direction but he is trying so hard to make you forget he used to run in a rubber glove (Daredevil) and was for a while J-Lo's better half that it is touching. He directs his brother Casey (who doesn't look but sounds exactly like him), Michelle Monahan, as alive as a log and rarely convincing in her moody (but sensitive) girlfriend outfit and a bunch of extras that will seem exotic to anyone who doesn't live in America and hasn't seen the movie Deliverance. Unfortunately I do and I have, so the sight of sad, obese, ugly, disgusting tattoed, scarred and scared lowlifes doesn't really please me especially when I know where to find them and have developed a sixth sense to avoid them... I have to admit that it might be the first instance in a lifetime of moviegoing that I have had a chance to see people like this on screen (Freaks was made in 1932). Ed Harris, Morgan Freeman, Michelle Monahan and Casey Affleck all deliver a good performance but look very Hollywood in comparison (too big a gap between the two worlds) and Amy Ryan is perfect in the role of the cokehead mother who seems to care more about her nails and belly ring than about her missing daughter.
Adapté d'un roman policier de Denis Lehane, auteur de Mystic River et dirigé par Ben Affleck ce film noir rappelle étrangement l'affaire de la petite Maddie disparue au Portugal, surtout par l'étrange ressemblance entre les deux petites filles. Les ressemblances s'arrêtent là. Ce n'est ni l'enquête policiere ni le kidnapping lui-même qui font le film. Les rues des quartiers pauvres de Boston et l'argot des mêmes rues sont ce qui fait la particularité de ce film et son charme, si on peut aller jusqu'à appeler charme l'étalage de personnages aussi obscènes que dégénérés...
Le conflit moral est intéressant aussi à défaut d'être nouveau. Ben Affleck a parfois la main lourde mais il fait de son mieux pour nous faire oublier que pour un temps il courait les écrans revêtu d'un gant de caoutchouc (Daredevil) et ne se faisait remarquer que par sa présence dans les jupons de J Lo. Il parvient à nous faire oublier tout ça et c'est bien. Son petit frère Casey semble a peine sorti, lui, des jupons de sa mère ("il fait très jeune malgré ses 31 ans" annonce sa girlfriend a l'écran) mais Ben et Casey ont la même voix et la même intonation et un certain talent, il faut le reconnaitre. Michelle Monahan est aussi vivante et pétillante qu'un coca flat et rarement convaincante en girlfriend pensive mais sensible. Les extras semblent sortis d'un film d'horreur et seront exotiques pour quiconque n'a jamais vu Freaks ou l'Amérique profonde. Malheureusement pour moi, j'ai vu les deux et je préfère regarder Brad Pitt et Angelina Jolie plutôt que ces monstres tatoués et pas sacrés mais cela dénote soit du courage soit du voyeurisme mal placé de la part de Ben Affleck. Ed Harris, Morgan Freeman, Michelle Monahan et Casey Affleck sont tous pros, les autres ne semblent pas l'être mais habitent le film de leur laideur assez habilement. Amy Ryan est parfaite dans le rôle de la mère droguée et écervelée qui se soucie plus de son look de pute que de sa fille.
Adapté d'un roman policier de Denis Lehane, auteur de Mystic River et dirigé par Ben Affleck ce film noir rappelle étrangement l'affaire de la petite Maddie disparue au Portugal, surtout par l'étrange ressemblance entre les deux petites filles. Les ressemblances s'arrêtent là. Ce n'est ni l'enquête policiere ni le kidnapping lui-même qui font le film. Les rues des quartiers pauvres de Boston et l'argot des mêmes rues sont ce qui fait la particularité de ce film et son charme, si on peut aller jusqu'à appeler charme l'étalage de personnages aussi obscènes que dégénérés...
Le conflit moral est intéressant aussi à défaut d'être nouveau. Ben Affleck a parfois la main lourde mais il fait de son mieux pour nous faire oublier que pour un temps il courait les écrans revêtu d'un gant de caoutchouc (Daredevil) et ne se faisait remarquer que par sa présence dans les jupons de J Lo. Il parvient à nous faire oublier tout ça et c'est bien. Son petit frère Casey semble a peine sorti, lui, des jupons de sa mère ("il fait très jeune malgré ses 31 ans" annonce sa girlfriend a l'écran) mais Ben et Casey ont la même voix et la même intonation et un certain talent, il faut le reconnaitre. Michelle Monahan est aussi vivante et pétillante qu'un coca flat et rarement convaincante en girlfriend pensive mais sensible. Les extras semblent sortis d'un film d'horreur et seront exotiques pour quiconque n'a jamais vu Freaks ou l'Amérique profonde. Malheureusement pour moi, j'ai vu les deux et je préfère regarder Brad Pitt et Angelina Jolie plutôt que ces monstres tatoués et pas sacrés mais cela dénote soit du courage soit du voyeurisme mal placé de la part de Ben Affleck. Ed Harris, Morgan Freeman, Michelle Monahan et Casey Affleck sont tous pros, les autres ne semblent pas l'être mais habitent le film de leur laideur assez habilement. Amy Ryan est parfaite dans le rôle de la mère droguée et écervelée qui se soucie plus de son look de pute que de sa fille.
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