I didn’t like the book. I actually didn’t read the book entirely, started many times and left it because there were some things bothering me: consensus was one of them. When a work is unanimously approved of by all, I cringe. I’m jealous! The novel followed all the rules of fiction writing, dotted all the “i”s. That’s why I’m jealous : I’ll never be able to do that nor do I want to. Fiction allows you to explore all territories and reach for the incredible to a certain extend. It doesn’t always translate well in the movies. My problem is the recipe... the one the publishers and the agents are after, the rules ! It reminds me of “Smilla sense of snow” by Peter Hoeg. It was a beautiful and magical novel until a twisted science fiction plot was added and didn’t seem to come from the same author but from an editor convinced that without it, nobody would bother publishing the book. I do not know if that really happened but it felt that way : some kind of last minute graft that didn’t take. I felt the same way with the Kite runner. It is still a beautiful film that touched me deeply but the actions of the main character, Amir (much more beautiful as a bearded Taliban than an American exile), are not in tune with the character born out of fiction that he is. Of course it’s hard for me to say since I didnt read the novel entirely but in general characters go from 3 dimensions to 2 in their transition from novel to film. That said, the film is beautiful, the actors are all fantastic, the two boys are amazing (and safe in the UAE) and their painful story worth watching. The release of the film was delayed because of a rape scene involving one of the boys and the fact that pirated copies of the film would make their way in Afghanistan and would create problems for the boys and their families. In a rare humanitarian gesture, the studios agreed to delay the release of the film, the UAE embassy worked hard on getting the boys out, the whole thing was kept pretty much under wraps by the media (is it because of the pirated copies that are almost available for $1 or $2 pretty much everywhere in the world but in the US and Europe) ? The Kite runner covers love, friendship, sin, betrayal, faithfulness, courage, cowardice, redemption, amend and what makes the story even more touching is the attempt not to moralize and judge. The sadness of the exile is well portrayed without adding too much in the melo department and in spite of its deeply sad content the movie has its light and uplifting moments : the courtship between Amir and his beautiful girlfriend is one, the bands at the party and the wedding is another.
Je n’ai pas aimé le livre. A dire vrai, je ne l’ai pas lu en entier. Je l’ai commencé de nombreuses fois mais j’ai laissé tombé parce que plusieurs choses me dérangeaient. A commencer par le consensus. Quand un livre est porté aux nues unanimement, ça me dérange. Jalousie peut-être ! Le roman obéit à toutes les recettes enseignées en creative writing et les ficelles ne sont que trop apparentes. C’est pour cela que je suis jalouse : je ne sais pas faire et je ne veux pas faire. La fiction permet d’explorer tous les territoires sans avoir à se justifier mais le passage à l’écran est bien plus compliqué. C’est comme de passer de la troisième dimension à la deuxième. Ca ne se traduit pas toujours très bien. En tous les cas, c’est la recette qui me dérange, celle que les éditeurs et les agents exigent. Ca me rappelle “Smilla sense of snow” de Peter Hoeg. Un livre magnifique et magique avant qu’il ne soit quelque peu gâché par l’intrusion comme une balle dans la tête d’une intrigue de science-fiction. Les cerfs-volants de Kaboul m’ont fait le même effet. C’est tout de même un tres beau film très touchant mais il y a quelque chose qui cloche dans les actions du personnage principal, Amir (bien plus beau en barbu Taliban qu’en Californien d’adoption), ne sont pas en harmonie avec son personnage de fiction. Il passe de 3 dimensions à 2 dans sa transition de la page à l’écran. Cela dit, le film est magnifique. les acteurs fantastiques, les deux petits garçons merveilleux (et en sécurité dans les émirats) et leur pénible histoire mérite d’être suivie. La sortie du film a été reportée à cause d’une scène de viol et le fait que des copies pirates du film aient pu atteindre l’Afghanistan avant l’heure et aurait de fait créer des problèmes pour les enfants et leurs familles. Les studios ont accepté de retarder la sortie du film pendant que l'ambassade des EAU travaillait à les faire sortir d'Afghanistan et que les médias se faisaient discrets sur la question (probablement à cause du tabou sur les copies pirates qui circulent si allègrement à travers le monde entier, Etats-Unis et Europe exceptés). Malgré son contenu d’une tristesse profonde, le film a ses moments de légèreté et d’innocence et même si le réalisateur a la main un peu lourde lorsqu’il s’agit de montrer le vol des cerfs-volants comme autant de promesses de liberté, cela permet de respirer et d’oublier un moment que la cruauté n’a pas plus de frontières que l’ignorance.
No comments:
Post a Comment